Les fondamentaux du ROTARY.

Guy nous retrace d'abord les circonstances de la naissance du Rotary, grâce à l'initiative de quatre hommes de bonne volonté et de professions différentes qui ont souhaité, dans le principe, fixer des règles d'éthique et de moralité, dans une période troublée, notamment à Chicago, ville qui connut plus que d'autres les problèmes du banditisme et de la prohibition.

Trois grandes religions étaient représentées parmi les membres fondateurs (catholique, protestant, et juif) à laquelle il faudrait ajouter le courant de " la Franc Maçonnerie " représentée par Paul Harris lui-même, et partagé par les trois autres fondateurs. Ils se sont inspirés des idéaux humanistes et des structures de cet ordre pour constituer leur nouvelle association, appliquer et faire appliquer dans la vie professionnelle un certain nombre de principes de probité, d'équité, d'amitié, de compréhension réciproque, et d'aide. Ceci explique la forte expansion qu'a connu le Rotary, après l'annulation par le Pape, de l'excommunication qui frappait cette première partie du siècle la Franc Maçonnerie, phénomène cependant plus marginal dans les pays Anglo-saxons protestants que dans les pays latins, très catholiques. Il est, dès lors, naturel de constater que des hommes ou des femmes puissent appartenir en même temps à plusieurs de ces " associations " lorsqu'elles véhiculent, chacune en leur sein, les principes qui élèvent l'être humain individuellement, et par prolongement dans ses rapports avec ses semblables.

Comme l'a précisé Guy, le Rotary a choisi la devise : Servir d'abord, et non " se servir d'abord ". Les " marchands du temple " n'ont pas leur place parmi nous.

Les questions à l'issue de cette brève conférence ont porté sur le besoin ou non de réactualiser les critères des quatre questions, qui semblent globalement, dans le contexte d'aujourd'hui, convenir encore mais nécessiterait sans doute une lecture nouvelle. En revanche, l'organisation et le fonctionnement du Rotary exige certaines modifications pour tenir compte des exigences de la vie professionnelle actuelle. Mais sur ce chapitre, un débat est déjà lancé par nos dirigeants pour construire le Rotary du nouveau Millénaire.

Merci à Guy d'avoir animé cette discussion quasi " statutaire "